Le miroir aux vampires

Auteur : Fabin Clavel

Edition : Baam

Genre : fantastique, jeunesse

Pages : 447

Prix : 13€

Bérénice,

Ca y est, j’ai fait ma dernière rentrée à Augustin-Thierry, en internat cette fois. Rien de changé dans ce lycée : Cerise la peste et ses sous-fifres qui font baver les garçons, un beau gosse qui se prend pour Brad Pitt et quelques nouveaux. Parmi eux, il y a Nora, avec qui je partage ma chambre. Il y a aussi Léo. Je ne l’avais pas remarqué au début mais je crois qu’en fait il me plait bien.

Mais ce n’est pas pour ça que je t’écris… Ecoute, Béré, il se passe des choses étranges dans ce bahut. On a incendié le foyer, je crois avoir une idée du responsable, mais je ne peux rien dire. Depuis la sécurité a été renforcée et le lycée est en train de devenir une prison. Et moi, j’a comme des apparitions, des sensations bizarres. Je t’ai parlé de Nora. Et bien, je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose m’attire chez elle. Je ne me sens vraiment bien que lorsqu’elle est près de moi. Et ce n’est pas tout : il y a ce miroir dans notre chambre d’internat. Parfois j’ai l’impression qu’il y a une connexion entre lui et moi.

Tu crois que je suis vraiment dingue ?

J’ai adoré la couverture de ce livre même si après lecture mon avis est plutôt mitigé. 7/10

Le récit est construit comme une longue lettre qui est adresse à la sœur de Léa. Dans cette lettre elle raconte sa dernière année de terminale et tous les évènements qui se produit ans sa vie.

Cette longue lettre est coupée de temps en temps, soit par le blog de Cherry29, alias Cerise, la fille la plus populaire du lycée et par les lettres d’un certain vampire adressé à son chef.

Je suis assez mitigé sur ce livre. J’ai aimé le fait que ca se passe en France, parce que ca change.

J’ai aimé les lettres du vampire à son Vezér. Grâce à ces lettres, nous avons le point de vue d’un vampire sur les humains et j’ai particulièrement apprécié le constat qu’il a fait sur nous. Qui n’est pas si faux que ca d’ailleurs.

Par contre, je n’ai pas l’impression d’avoir avancer dans l’histoire avant les 50 dernières pages. Je n’ai pas eu le sentiment que l’histoire avancé, dé fois je trouvais que je stagnais. C’est qui fait que ca m’est arrivé de décrocher un peu de l’histoire.

La mythologie autour des vampires est originale, je vous en dis pas plus pour que vous ne soyez pas spolier. Mais je l’ai trouvé mal expliqué. Ou pas assez approfondie, au choix.

Autre point négatif, j’ai trouvé l’histoire pas assez crédible. Dans le sens ou tous les étudiants change petit à petit mais personne ne fait rien. Aucun parent ne s’inquiète. Par contre le récit est si bien raconté que même si j’ai décroché, certaine fois, je voulais lire jusqu’au bout pour connaitre le fin mot de l’histoire.

Je n’ai pas accroché Léa. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en ai aucune idée.  Léa est une intello, elle se fiche complètement de ce que pensent les autres. Quand elle n’est pas d’accord avec quelque chose elle le dit haut et fort. Elle croit très fort dans ses convictions et aucune chance de la manipuler.

En conclusion, ce livre me laisse perplexe. J’ai trouvé que les choses avançaient assez tardivement. Et évidement, du coup la fin vient trop vite. Mais un bon point pour la revisite de la mythologie vampirique.

Citation :

Page 8

Tout cela n’a presque donné envie de croire que les humains étaient enfin devenus une race évoluée. Mais en les regardants vivres, j’ai pu me rendre compte qu’il n’en était rien. Ces progrès technique ne les ont pas transformés. Ils se comportent toujours comme des troupeaux de moutons, chacun copiant son voisin, l’imitant de son mieux, enviant ce qu’il possède.

Page 211

Les autres le voient que tu es différent, que tu n’appartiens pas complètement à leur monde, que tu es ailleurs. Et ils ne te le pardonnent pas.